Les œufs de Fabergé représentent des bijoux or d’une valeur inestimable, créés par le grand joailler Pierre-Karl Fabergé.
Les plus célèbres ont été fabriqués pour Alexandre III et Nicolas II de Russie, qui les ont offert à leurs épouses, Maria Fedorovna et Alexandra Fedorovna, pour la fête de Pâques. Sur les 50 œufs réalisés, seuls 42 ont en théorie survécus. Deux autres œufs ont été prévus mais, de la même façon, en théorie, non livrés, ce sont les œufs Constellation et Bouleau de Carélie pour 1918. Ils ont fait l’objet de rumeur et sont à l’origine du film, « the code ». Parmi les 42, sept œufs ont été faits pour la famille Kelch de Moscou. Le mystère reste entier en ce qui concerne les huit œufs soit disant perdus. Ils sont tous faits de métaux et de pierres précieuses décorées de combinaisons d’émail et de pierres précieuses. Le terme même «d’œuf de Fabergé» est aujourd’hui un véritable synonyme de luxe. Les œufs sont considérés comme des chefs-d’œuvre de l’art de la joaillerie. Les œufs de Pâques impériaux sont considérés comme la dernière grande œuvre de mécénat dans l’histoire de l’art. Des bijoux or inestimables. Le tsar Alexandre III décide d’offrir à sa femme, l’Impératrice Maria Fedorovna, en 1885, un œuf de Pâques peut-être pour célébrer le vingtième anniversaire de leurs fiançailles. L’inspiration du Tsar est venue d’un œuf possédé par la tante de l’Impératrice, la princesse Wilhelmine Marie de Danemark. Nommé « œuf à la poule », ce premier Fabergé est en or, avec une coquille blanche opaque émaillée, qui s’ouvre pour révéler, un jaune d’or jaune mat. Le jaune d’or s’ouvre à son tour, pour révéler une poule de couleur or, qui s’ouvre également. Elle contient une réplique de diamants de la Couronne Impériale, auquel un pendentif de rubis est suspendu. Ces deux dernièrs objets internes ont été dérobées, et feront l’objet d’un article ultérieur. Comme l’impératrice Marie était enchantée par cet œuf,